Le jeu du bouchon

, par Stéphanie Vienco

Le jeu du bouchon pour éviter les embouteillages d’informations, ça n’a pas l’air, mais c’est sérieux !
Après avoir participé au stage PAF, « Enseigner autrement, le jeu en classe » [1], j’ai proposé ce jeu à des élèves de terminale baccalauréat professionnel, en éducation civique. Il s’agissait de contribuer à la mémorisation des savoirs relatifs au thème « Droits de l’Homme et action internationale ». Les élèves ont quasiment toutes apprécié de jouer en classe ; elles sont, par ailleurs, nombreuses à penser que cette activité favorise la mémorisation. Ce qui est certain, c’est qu’elle les a motivées et amusées, ce qui est déjà, pour reprendre une expression à la fois ludique et pédagogique, un bon point !
Exemple pour un groupe de 15 élèves (3 équipes de 4 et 1 équipe de 3). Pour compenser l’infériorité numérique, l’équipe de 3 peut comprendre un élève particulièrement à l’aise dans la discipline.
Autre possibilité : 3 équipes de 4 et 3 élèves volontaires pour contrôler le bon fonctionnement du jeu, notamment lors de la validation des réponses et de la distribution des bons points.

Matériel nécessaire :
 Quinze cartes (une couleur par équipe, cartes numérotées de 1 à 4) : chaque élève reçoit une carte de couleur numérotée.
 Un objet pour chaque équipe qui servira de « bouchon » à attraper (attention aux objets dangereux) ; idéalement, des petites peluches.
 Des bons points.
Les règles du jeu :
 Les élèves révisent, par équipe de couleur, le cours à mémoriser.
 Ensuite, ces équipes sont séparées ; les élèves forment de nouvelles équipes en se regroupant par numéro (équipe des cartes 1, équipe des cartes 2, équipe des cartes 3, équipe des cartes 4).
 Chaque équipe place son « bouchon » au centre de la table, afin qu’il soit accessible à tous les membres.
 Silence. L’enseignant pose, une à une, des questions relatives au cours.
 Les élèves de chaque équipe qui pensent connaître la réponse juste tentent d’attraper le « bouchon » ; le premier l’ayant attrapé formule sa réponse à voix basse, les autres équipes ne devant pas l’entendre.
 L’enseignant formule la réponse attendue ; si la réponse donnée par l’élève est acceptable, on lui accorde un bon point (si elle ne l’est pas, il en perd un).
 A la fin du jeu, les équipes de départ sont reformées et les points comptés. On peut valoriser la participation de tous les élèves de bonne volonté (point de bonus ajouté à la prochaine note par exemple).

Jeu proposé par Stéphanie Vienco

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